Il est évident que le bois utilisé comme combustible ne peut être considéré comme une énergie renouvelable que si sa croissance, son prélèvement et sa reconstitution se font dans des conditions garantissant la pérennité de la ressource et la performance de son bilan énergétique.
En France, plusieurs démarches de certification peuvent s’appliquer à la gestion durable des forêts : PEFC et FSC. Ces démarches imposent le respect d’un cahier des charges et des contrôles auprès des propriétaires ou entreprises engagées.
Réglementairement, lors de la coupe d’une parcelle, le propriétaire doit s’assurer du renouvellement de son peuplement. Cela passe entre autres par la plantation.
L’exploitation des bois d’une manière générale doit se faire dans des conditions favorables à la préservation des sols, de la faune, de la flore et de la qualité de l’air ou de l’eau.
Dans certains cas, il faut également veiller à ce que la coupe du bois soit faite de manière à permettre à la souche de générer de nouvelles pousses ou à l’arbre de continuer normalement sa croissance. C’est notamment le cas lorsque l’action de coupe est amenée par des besoins d’entretiens d’un arbre ou d’un linéaire arboré. Le bois ainsi coupé peut servir de bois de chauffage ou être déchiqueté pour approvisionner des chaufferies bois. Il est formellement interdit de le brûler à l’air libre. Cette pratique génère des pollutions atmosphériques importantes, causes de mortalité.
Ainsi, la notion de durabilité de la ressource doit être vue sous tous ses angles. Elle passe par le respect des lois mais aussi avant tout par des démarches de bon sens et une responsabilisation des acteurs qui interviennent tout au long de la vie de l’arbre.